Le Journal      

Un p'tit peu d'info angevine vue par le bout de la lorgnette

Comme une sublime apparition tombée du ciel, elles ont surgi des Galeries Lafayette dans un défilé interminable pour envahir la place du Ralliement. Devant des passants médusés par la vision de toutes ces dames en tee-shirt rose et en legging noir, le groupe s'est rassemblé autour d'un coach en chorégraphies pour des démonstrations de Jaydance.

En ce week-end de septembre, le tout nouveau quartier du Coeur de Maine était devenu l'épicentre de la ville d'Angers. En fêtant leur 20e anniversaire dans ce lieu en devenir, les Accroche-coeurs avaient choisi d'embarquer les spectateurs dans leur exode festif, migrant du centre de la cité vers la Maine.

Angers l'été, c'est comme Paris au mois d'août. On y sent une atmosphère délicieuse, accueillante, différente. Bien sûr, c'est la saison qui veut ça : le soleil est au plus haut, le ciel est bleu, les journées sont longues, les fleurs éclatent de couleurs. L'été, c'est la saison préférée de tous. Au final, Angers ne serait donc pas une ville...

Après une rame de tram habillée avec le jaune du Tour de France en 2016, puis une autre décorée d'aplats couleurs à l'occasion d'Échappées d'art en 2018 par l'artiste El Tono, voilà que les responsables du réseau urbain angevin renouvellent l'initiative avec une voiture parée d'un dessin aux jolies figures géométriques. Un plaisir visuel qui se...

Impressionnant ! Sur le mur fraîchement enduit qui n'en finit pas avec ses cinquante mètres de long, il a trouvé un terrain d'expression à sa démesure. Dans sa tenue blanche, casquette et blouse, Claude Coudert s'installe chaque jour sur le tout nouveau parking de la rue Paul-Bert à Angers afin d'y réaliser une gigantesque fresque du plus bel...

Partis de Paris le jeudi 8 novembre en fin de soirée, ils sont arrivés à Angers deux jours et deux nuits plus tard pour une cérémonie officielle qui les attendait place Leclerc. Quarante et un jeunes adultes, issus de la métropole angevine, ont parcouru à pied la distance de 360 km en transportant la flamme du Souvenir dans le cadre...

Effervescence inhabituelle à Angers avec les grandes manœuvres du 6e régiment du Génie d'Angers qui ont eu lieu dans le cadre du centenaire de la fin de la Guerre 1914-1918. Ce sont des exercices insolites et spectaculaires qui se sont déroulés sous les yeux des Angevins durant trois jours sur les rives de la Maine.

Quand Angers met ses habits du dimanche, ça se passe paradoxalement le samedi, pendant quatre semaines consécutives, de mi-juillet à mi-août. Pas plus. À ce moment-là, et à l'occasion de La balade du Roi René, la Ville s'enveloppe dans une tunique de " son et lumière " pour devenir une cité enchantée.

A coups de fresques spectaculaires, des artistes de Street Art se sont appropriés des pignons de maisons, des façades de bâtiments, des palissades de chantier et même des rames de tramway, amenant l'art à la rencontre des Angevins. Une opération audacieuse initiée par les services culturels de la Ville.

Ce matin-là, les élèves de l'École supérieure des Arts et Métiers d'Angers ont défilé en tenue d'apparat dans les rues angevines à l'occasion du mônome de fin d'année. Comme le veut la coutume des gadzarts, la cérémonie était destinée à recevoir les clés de la ville en Mairie d'Angers.

En érigeant un pont sur la Maine et en ouvrant une seconde ligne de tramway vers l'ouest, Angers change de dimension et s'engage dans une nouvelle ère. En ajoutant à cela la construction simultanée d'une place-esplanade en bord de rivière, la cité du roi René s'offre un festival de réalisations digne d'un gala... de roi.

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