La Cage, royaume des amateurs de sauts et de glisse

09/01/2021

Un tel endroit, c'est plutôt singulier et ça mérite le détour. À la fois salle de sport, parc de loisirs et espace de détente, La Cage offre la particularité de rassembler sous son toit des disciplines atypiques, entre sports à sensations et activités résolument ludiques. Démonstration notamment avec ces étonnants tricycles à propulsion autrement appelés drift trike, des drôles d'engins importés des États-Unis.

En s'installant au 331 avenue Patton à Angers, là ou naguère l'usine Bull développait ses produits manufacturés, La Cage, une salle de sport et de loisirs indoor, a redonné vie à cette partie des ateliers longtemps considérés comme friches industrielles. Au point de constituer assurément une adresse en devenir et un endroit à la mode... Surf, drift trike, jump, parcours « Ninja warrior », street-food, bar : avec une telle offre, il y en a pour tous les goûts, qu'on soit un adepte de sports de glisse, une famille en quête de loisirs ou un amateur d'activités festives.

Une imposante zone jump réservée à une succession de trampolines.

C'est la première chose qui saute aux yeux en poussant la porte de La Cage : l'espace. Avec 3.500 m2 de superficie au sol, voilà des dimensions qui en imposent. À peine le seuil d'entrée franchi, le regard dispose d'une vision périphérique et d'une profondeur de champ dénuée d'obstacles. Les pieds posés sur un confortable plancher du plus bel effet, le visiteur prend tranquillement la mesure du lieu : à gauche la fameuse vague de surf dressée derrière une façade vitrée ; à droite un grand bar en enfilade, style beach and surf ; en face l'étonnant circuit de drift trike ; et au-delà, l'imposante zone jump réservée à une succession de trampolines.

Pour tous les goûts, pour tous les niveaux

Activité favorite d'un large public, le trampoline réunit plusieurs galaxies pour sauter dans tous les sens, s'envoler dans les airs, atterrir sans bobos, s'enfoncer dans les cubes de mousse, oser des sauts périlleux, et même tenter des saltos arrière... Amusement garanti pour tout le monde sur une vaste superficie de quelque 1000 m2. Les spécialistes y reconnaîtront un main street, deux thumblines, trois wall run, un dodge ball, un foampit, un parcours Ninja Warrior, etc. Dans le détail et dans le désordre, cela signifie qu'on peut allègrement jumper, réaliser des cascades, mesurer ses sauts, jouer au ballon en équipe, s'affaler dans la mousse, jouter.

Discipline plébiscitée par les amateurs de glisse et de sport en vogue, le surf se pratique désormais en ville, loin de l'océan et de tous spots répertoriés, en se jouant des saisons et des horaires de marée. Avec son dénivelé de 8 mètres et son eau tempérée à 26 degrés, la vague artificielle de La Cage réunit toutes les conditions de sécurité possibles et imaginables, d'autant que les sessions de 25 ou 50 minutes sont encadrées par Frédéric, l'animateur. On y pratique indifféremment la planche ou le bodyboard selon son niveau. Sensations garanties pour le surfeur et spectacle assuré pour les curieux.

Alimenté par un moteur électrique, le drift trike se pilote sur une piste de 500 mètres avec des courbes en épingles. Sensations au bout du virage.

Spécificité quasi inédite en France et attraction dans le paysage angevin, le drift trike se révèle particulièrement adapté pour réaliser des dérapages contrôlés (drift signifiant « déraper »), des enchaînements de virages et des demi-tours à 360 degrés. Alimenté par un moteur électrique, cet engin se pilote sur une piste de 500 mètres avec des courbes en épingles. Et comme dans le kart, les sensations sont garanties d'autant que le moteur électrique situé à l'arrière fonctionne en mode propulsion. Outre ces drôles de machines motorisées, le complexe propose des versions à pédales pour les enfants.

Bientôt un premier anniversaire

Née en avril 2018, et après une petite année d'activité, l'enseigne est en train de trouver sa vitesse de croisière, mais pas question pour autant d'accueillir plus de 350 personnes en simultané compte tenu de la jauge du site : « C'est notre capacité maximale et ça représente assez de monde. Au-delà, ce ne serait pas raisonnable », informe Sandrine Lavieille, co-gérante de l'entreprise. Et si elle s'inscrit comme une destination du grand public, celui des sportifs, des familles, des enfants, des fêtes d'anniversaire ou des comités d'entreprises, La Cage demeure aussi celle des grands ados et des adultes en mal de sensations. « C'est notamment en pensant à eux que nous avons créé l'entreprise car il n'y avait rien sur cette cible dans la ville », ajoute-t-on.

Étape désormais reconnue des sorties familiales, La Cage est aussi et avant tout l'affaire d'une famille. Qu'on en juge ! Dans celle des Lavieille, du nom des gérants, on cherche le père et la mère, on trouve Sandrine et Stéphane Lavieille, mari et femme à l'état-civil ; ensuite on réclame les enfants et on rencontre Jules et Paul, les deux frères, surfeurs patentés et salariés à temps partiel de la société, dont l'un est paré d'un titre de vice-champion du monde de wakeboard, obtenu aux Philippines en février 2018, tandis que l'autre est champion de France de sa catégorie. De quoi considérer la vie de l'entreprise comme une aventure familiale, tout en s'honorant de compétences mille fois reconnues, et pour cause, afin de prodiguer de justes conseils sur les activités-maison.