D’une rédaction à l’autre, Nina s’en est allée à Rome

13/03/2021

Elle est arrivée sur la pointe des pieds. Sans tambour ni trompette. Tout juste précédée par un courrier de motivation mêlant détermination, enthousiasme et sensibilité. Par le biais d'une candidature argumentée, elle s'est imposée sans coup férir au sein de la rédaction d'Angers Etc., et ce, en imaginant un poste de rédactrice culturelle qui n'existait pas et n'était pas à pourvoir.

Un prénom qui bat sur un rythme à deux temps. Un prénom qu'elle partage avec les célébrissimes Nina Simone et Nina Hagen. Et tout comme les deux divas, une voix au timbre singulier : rauque, éraillé, voilé. Mais la comparaison s'arrête là, car cette Nina-là n'a pas l'intention de faire des vocalises sur scène, encore qu'elle chante à l'occasion de fort belle manière. Non, ce qu'elle veut, elle, c'est écrire des chroniques culturelles sur quelque publication que ce soit. Et c'est la nôtre qu'elle a choisie.

Derrière cette présentation, on trouve Nina Malleret, une étudiante angevine de 21 ans, actuellement en Master à l'ESTHUA d'Angers, qui se donne comme objectif de cumuler les expériences dans la galaxie des arts et de la culture. Car la jeune femme l'avoue et le revendique, elle veut sonder toutes les options qui s'offrent à elle, du journalisme à l'édition, de l'événementiel à la communication. Afin de parfaire son cursus universitaire, et au gré des opportunités, elle a notamment bouclé ses valises pour migrer, là à Berlin, ici à Madrid, là-bas à Londres. Et ce n'est pas fini !

Et voilà que la demoiselle découvre le moyen qui va lui permettre de tutoyer son univers de prédilection à travers l'écriture, cette expression qu'elle affectionne. Nina jette alors son dévolu sur ce magazine que personne ne connaît : Angers Etc. Et en dépit de la petite audience revendiquée, elle en apprécie d'emblée la modestie et la philosophie, et le fait savoir avec une conviction sans égale. Elle sait que c'est l'endroit idéal pour s'exprimer et s'épanouir. C'est devenu une évidence, elle y deviendra rédactrice culturelle, là dans sa bonne ville !

Las ! À peine arrivée et déjà repartie... La nécessité d'un stage dans le cadre de ses études l'emportant sur ses intentions angevines, Nina décroche une proposition tombée du ciel « azzuri ». Ce sera donc direction l'Italie où une formation de plusieurs mois dans le journalisme l'attend, au « Petit Journal » de Rome. Avec un dilemme à la clé : comment concilier deux opportunités simultanées pour deux offres concrètes : l'Angevine et la Romaine ? En grosse travailleuse capable de soulever des montagnes, la jeune femme assure cependant qu'elle assumera son double engagement.

Et quelque chose nous dit que la future expatriée pourrait être fidèle au rendez-vous. Lequel aura lieu sous la forme de récits de voyage : ceux d'une Angevine en transit à Rome. D'où la création d'une nouvelle rubrique intitulée « Roma by Nina ».

Michel B.