Benvenuto a Roma !

21/03/2021

Dans le cadre de mes études, et en tant que rédactrice culturelle pour Angers Etc., je suis partie m'installer à Rome, et ce pour y effectuer un stage de quatre mois dans le journalisme. Seulement, l'arrivée au cœur de la Cité Éternelle ne s'est pas déroulée comme prévue. Covid-19 oblige, c'est un pied posé à Rome au même moment que cette dernière, ainsi que le Lazio tout entier, retournent en zona rossa (zone rouge). Si le contexte ne me permet pas encore de longues balades sous le soleil italien ou de dégustation de tramezzini en terrasse, voici quelques moments de vie d'une première semaine vécue à la romaine.

Installée à quelques minutes de la gare principale Termini, c'est depuis le cœur de la capitale italienne que je vous relate la dolce vita, ou du moins ce que j'ai pu en entrevoir jusqu'ici. Si l'heure n'est pas à la promenade, puisqu'interdite, les journées sont chargées, l'écriture omniprésente, et les petites touches de la vie italienne accueillies avec plaisir !

Un accès à la terrasse de l'immeuble, située sur son toit, offre une vue imprenable sur les rues désertées de la capitale, ainsi que ses alentours montagnards. Un grand bol de vitamine D, et tout va mieux ! Les habitants de l'immeuble profitent du toit pour y étendre du linge, ce qui installe une ambiance printanière et chaleureuse sur la terrasse aux tons rouges. Une table de jardin et quelques chaises, et l'on s'en donne à cœur joie : parties de carte, sessions d'écriture, café matinal. La terrasse est le témoin de ce qui rythme les journées en zone rouge, les moments de détente au même titre que ceux de travail.

Là encore, c'est la découverte de quelques épiceries italiennes, avec leurs particularités, leurs nourritures emblématiques

A l'intérieur de l'appartement, la lumière se voit filtrée par les grandes fenêtres, invitant ainsi le soleil italien à entrer dans l'habitation et à y embrasser les meubles en bois. Une fois les baies vitrées ouvertes, c'est le bruit de la ville qui remonte jusqu'à nos oreilles : bus citadins, klaxons, conversations italiennes... En bas de l'immeuble, et comment les manquer ! Un petit café typique ouvert pour la vente à emporter, duquel on remporte allègrement les cappuccinos du matin, ainsi qu'une pizzeria traditionnelle, qui offre aux papilles des combinaisons délicieusement impressionnantes.

Les quelques sorties de la semaine sont pour raisons purement utilitaires, avec notamment les courses alimentaires. Là encore, c'est la découverte de quelques épiceries italiennes, avec leurs particularités, leurs nourritures emblématiques. Deux, trois mots d'italiens entendus par-ci par-là au sein des commerces, et c'est imprimé dans la tête ! Rien de mieux que d'écouter attentivement les locaux pour se familiariser à la langue. Du temps pour cuisiner, voilà également ce que nous permet la zone rouge : aubergines, parmesan et toute autre nourriture "cliché"-ment italienne y passe. Qui a dit qu'il était impossible de découvrir la ville autrement, et à l'intérieur ?

Voici ce qui ressort de cette première semaine sous zone rouge et à l'intérieur, accompagnée de quelques cappuccinos et de grands bains de soleil italien depuis l'immeuble.

Alla prossima settimana, ciao !

Nina Malleret